mardi, juillet 12, 2011

Akènes dans la nuit, akènes en partances...

Akènes du soir, bonsoir, bonsoir. Ils sont prêts à partir au gré des vents, ils sont en attente du souffle qui les emportera. Finalement ces akènes sont espoir. Pour vivre, il faut partir et chercher à prendre racines ailleurs. Un akène emporte avec lui la longue mémoire de sa famille, de son espèce, de son clan. A cela il ajoute le vécu de la plante et de la fleur mère. Une seule règle: s'adapter et survivre, donner la vie et transmettre l'héritage de la mémoire.

C'est ce qui est le plus fascinant dans l'observation de la nature, elle semble ne se poser aucune question et ne poursuivre qu'un seul but: vivre et ce peu importe la forme et les mutations. Ce n'est pas de l'existentialisme, ce n'est pas une nécessité, pas un hasard, pas même une destinée, non, c'est une chose simple venue de nulle part, venue de l'origine du monde, comme l'injonction:
"croissez et multipliez vous".
Pourquoi? Dans quel but? Ce n'est pas précisé. Il n'est pas nécessaire d'être conscient pour faire cela.
Des akènes dans la nuit. Ils frémissent mais ne s’envolent pas encore. Ils sont prêts pourtant. A quoi peuvent-ils bien "penser"?
Bonne soirée.
Ivano